LE JOUR DES PIGEONS
de Gil Chovet
Une comédie loufoque sur fond de drame existentiel
UNE JOYEUSE TRAGEDIE
Pour cette troisième confrontation à l’écriture théâtrale, Gil Chovet aborde avec l’humour qui le caractérise un sujet d’une incontestable gravité, imprégné d’un des aspects les plus noirs de notre proche actualité.
LE JOUR DES PIGEONS est une étrange rencontre, teintée de surréalisme, entre deux hommes dissemblables en tous points… ou presque. Ici, contrairement aux protagonistes de Pas sur le piano, les deux personnages se sentent floués (pigeonnés pourrait-on dire…) ; ils partagent une même vision désabusée de leur vie, un sentiment d’inéluctable qu’ils aspirent à briser. A l’occasion d’une cohabitation involontaire dans un espace ridiculement exigu et accidenté sur le toit d’un immeuble, ils se livrent à quelques confidences, réflexions et règlements de comptes… tout en guettant un vol de pigeons migrateurs, comme une attente de libération.
La musique occupe une place de choix, constituant, en quelque sorte, le troisième personnage de cette joyeuse tragédie.
