DE LA FARINE AU CHARBON

de Gisèle Bianchi

Spectacle adaptable à de très petits espaces scéniques,

Pouvant être présenté en version française ou italienne

 

Costumes : Martine Gautier

Lumières : Camille Gonzalez

Construction du décor: Pierre-Loup Bony

Mise en scène : Gisèle Bianchi

Arrangements des chansons : Florent Mathevet

Comédiennes : Camille Gonzalez et Gisèle Bianchi

images de répétitions

Photos : Patrice de Saint Jean

Le récit d’un long périple, celui qui conduit un jeune italien au fond d’une mine de charbon, loin de sa terre natale, aride et merveilleuse.

        L’histoire de ces “volontaires malgré eux”, ces italiens de France, qui se sont laissés emporter par le grand flux migratoire de l’après seconde guerre mondiale...

        A chaque étape de ce voyage obligé, quelque chanson s’élève, porteuse d’espoir ou de révolte, commentaire acerbe ou ballade mélancolique... 

Un village privé de ses hommes

Des souvenirs d’enfance,

Des départs, des chansons,

Mussolini et les livres d’école,

La guerre et sa traîne de misère,

Des camps, des trains, des camions

Des retours, des chansons,

Des recruteurs de mains calleuses pour boulots de fous,

Des aventures sans aventuriers,

Des cantonnements, des langues incompréhensibles,

Des familles réinventées

Des départs, des retours, des chansons…

Cette pièce, dans sa version première, a vu le jour en 2002.

Elle faisait partie d’un vaste projet que nous avions intitulé « voyage par obligation » projet que nous avons abordé comme un défi

Défi au temps qui s’efforce de museler les mémoires,

Défi au rythme effréné de notre époque qui ne permet guère d’écouter les anciens,

Défi envers nous-mêmes : en réalisant le travail d’investigation qui allait donner naissance à ce spectacle, nous sommes partis en excursion dans un passé qui constitue nos propres racines.

 

J’ai trouvé la matière de mon écriture à travers plusieurs témoignages : de nombreuses heures de récits, de souvenirs de personnes immigrées en France, venues d’Espagne, d’Algérie, et surtout d’Italie, pendant la première moitié du 20ème siècle.

Le projet initial était né dans l’esprit de deux Bianchi, Robert, mon frère, et moi-même. A ce moment là, nous n’avions pas prévu que l’empreinte familiale prenne une importance telle : L’un des témoignages recueillis a « pris le dessus » sur tous les autres, au point de constituer l’âme et le fil conducteur de la pièce : il s’agit du récit de Camillo Bianchi, mon père.

 

Une douzaine d’années plus tard, je me confronte à nouveau à ce texte, dans une adaptation conçue pour être techniquement ultra légère, avec une partenaire de choix, Camille Gonzalez, ma fille, petite fille de Camillo. Outre sa sensibilité et sa motivation, elle apporte à ce spectacle ses talents d’éclairagiste, et lui permet d’être techniquement autonome.

 

Afin de toucher un plus large public, une adaptation en langue italienne sera également finalisée dès le dernier trimestre 2015.

Gisèle Bianchi

"Cela ressemble à un hommage

et il est sacrément bien réussi."

 

Conclusion de l'article de Gillette Duroure, paru dans le Progrès Saint-Etienne le 17 janvier 2002, lors de la création du spectacle dans sa version première.

DE LA FARINE AU CHARBON est avant tout un récit : celui d’une petite histoire qui s’inscrit dans la grande. Pourtant, la narration fait la part belle aux ruptures et aux bouleversements : elle prend des libertés avec la chronologie, utilise tous les moyens dont elle dispose pour donner corps aux situations, aux lieux, elle s’habille de quelques notes de musique et d’humour…

Cette petite histoire, nombreux sont ceux qui l’ont vécue, de plus en plus nombreux sont ceux qui la vivent : voyageurs et aventuriers malgré eux, tous ceux qui ont été – sont – contraints de partir, de faire face aux situations les plus périlleuses, au manque, à la tragédie, au déracinement…

 

 

DE LA FARINE AU CHARBON, c’est un travail à deux, mère et fille, ou fille et petite fille, selon le point de vue...

Gisèle est comédienne, metteur en scène, auteur, et, en la circonstance, un peu technicienne lumière, un peu musicienne.

Camille est éclairagiste, régisseuse, et, en la circonstance, un peu comédienne, un peu musicienne.

 

 

L’espace scénique est minuscule,  l’équipe se limite à un duo ; pourtant les personnages sont nombreux : femmes qui triment en l’absence des hommes, enfants qui apprennent à devenir de brillants petits fascistes, un recruteur de mains calleuses, Mussolini… Ils prennent vie par la magie d’un faisceau lumineux, d’un masque, de quelques brins de paille…

Dossier avec conditions techniques
de la farine au charbon.pdf
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Contacts :

Questions pratiques

Gisèle Bianchi 06 21 47 32 23 – gis.bianchi@wanadoo.fr

Technique lumière

Camille Gonzalez 06 16 64 09 16 - camitek.gonzalez@gmail.com