LA GUERRE LOIN DU FRONT

De et par 

 Gisèle Bianchi et Valérie Gonzalez

 

Textes, chansons, poèmes de

Jean-Louis Bory, Bertolt Brecht, Guillaume Apollinaire, Boris Vian, Louis Aragon, Pierre Baroud…

Extraits de presses…

 

Lecture-spectacle-Expo

A la naissance du projet, une série d’anciennes coupures de presses, encadrées à des fins d’exposition, qui dormaient dans un entrepôt : des « réclames » datant de l’une ou l’autre des deux guerres mondiales ; ici, une jeune femme souriante glisse une boîte de pastille contre la toux et les méfaits du tabac dans le paquetage de son homme ; là, on vous vante les mérites de l’huile de moteur qui augmentera les performances des véhicules sur le front ; il y a aussi la ceinture de maintien efficace et confortable, l’indispensable crème pour protéger les mains du soldat… et ainsi une vingtaine de panneaux, qui nous rappelle que la vie continuait loin du front, et le commerce s’adaptait, plus inventif que jamais.

De là est né le désir de traiter le sujet de la guerre loin du front : la vie de ceux et celles qui ne sont pas allés au combat, et qui ont cependant vécu la guerre ; l’attente, l’adaptation plus ou moins compliquée, parfois cocasse, de la vie quotidienne ;  ceux qui ont œuvré à la guerre, manipulant depuis quelque bureau confortable des bataillons de jeunes hommes en sursis ; la guerre productrice de nouvelles formes de commerce et de consommation s’insinuant à tous les échelons de la société…

J’ai immédiatement pensé à Valérie Gonzalez, pour être ma partenaire dans ce projet : pour ses talents de pianiste, accordéoniste, chanteuse, comédienne, pour son engagement et son expérience, et pour notre complémentarité.

Notre idée n’était pas de nous cantonner à une ou plusieurs guerres en particulier, mais d’aborder ce thème sans restriction de lieu ni d’époque.

Nous avons commencé par nous plonger dans ces images, et nous laisser emmener par leur force de témoignage… Des textes, des poèmes, des chansons se sont imposés, d’autres, moins évidents ont fait l’objet de recherches, parce qu’il nous importait de traiter le sujet le plus globalement possible, y compris dans ses aspects plus méconnus.

Plus tout à fait des lectures, pas tout à fait du théâtre, au centre d’une exposition qui donne prétexte à explorer, prendre conscience, parfois se remémorer. Et puis quelques strophes et refrains qui en disent long…   (Gisèle Bianchi-15/10/12)

 

NB : Cette exposition a été réalisée pour accompagner un spectacle sur la guerre – montage de texte et chansons de Brecht - intitulé « Et l’ongle à l’orteil ne cesse de pousser… », au festival d’Avignon en 1994.


 

 

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