L'ENVOLEE D'UNE TRISTE PENSEE

lectures musicales "autour du tango"

Avec  :

Tom Jallet (guitare)

Damien Schulteiss (clarinette, clar. basse)

Isabelle Bianchi (voix)

Philippe Jallet (Technique son)

 

DOSSIER DE PRESENTATION
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   Danse, Musique et Poésie ont accompagné ma plus tendre enfance. Je n’ai pourtant goûté au tango argentin (belle association des trois) que tardivement. Auparavant, j’avais souvent observé admirativement mes parents exercer avec le sérieux de rigueur, la marche pleine d’émotion du tango. Tout comme eux, de nombreux immigrés italiens avaient su exprimer leur déracinement, mais aussi leurs espoirs à travers ces pas sublimes à mes yeux : Argentine - terre d’argent -  l’autre Amérique des italiens.

   Goûter à cette danse, c’est se retrouver rapidement dans un tourbillon où le charme réside dans l’improvisation. Le danseur, la danseuse (les tangueros) découvrent l’instant présent. Chaque nouveau pas n’est que surprise. Le tango, c’est l’art de danser le temps présent, ne pas anticiper, être à l’écoute du partenaire.

   Attirée dans la frénésie de cette danse, j’ai éprouvé le besoin d’approfondir ma connaissance de cet Univers de tristesse où mouvement, poésie et musique s’entremêlent. 

   Il ne s’agit pas pour moi de tenir le rôle d’une conférencière mais d’aborder à travers différents auteurs, compositeurs et musiciens cette atmosphère d’amour et de haine.

 Isabelle Bianchi, le 14 mars 2013


   Hugo Pratt, Wolfram Fleischauer, Jean Richepin, Enrique Santos Discépolo, Alfonsina Storni, Jorge Luis Borges... évoquent le tango et ses différentes facettes : sa musique, sa poésie, sa danse, ses voyages, l’histoire d’une immigration ou encore un univers marginal de débauche, tour à tour détesté et adoré!!!

   Où les musiques et chansons d’Astor Piazzolla, Felix Luna et Ariel Ramirez, Javier Sanchez, Carlos Gardel, Aníbal Troilo... s’entendent au rythme du temps suspendu, dans ce monde improvisé où chaque instant est unique.

 

   "Parler de tango bagarreur n'est pas assez ; j'irais jusqu'à dire que le tango et les milongas expriment directement quelque chose que les poètes ont souvent cherché à dire avec des mots : la conviction que le combat peut être une fête." Jorge Luis Borges (1899-1986)


   Où l’on évoque le tango, « cette triste pensée qui se danse » comme l’a défini Enrique Santos Discépolo …